Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, a effectué ce mardi, 28 mars 2023, une visite à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun.
« Je n’ai pas résisté à l’envie de visiter cet endroit dans le cadre de ma première visite au Cameroun, un endroit qui m’a formé et m’a permis de devenir certainement ce que je suis car on ne perd pas son chemin quand on sort de l’IRIC »,
tels ont été les mots de l’ancien étudiant de l’IRIC, parcours Stage Diplomatique et Protocolaire. En effet, S.E. ABDOU ABARRY, fait son entrée à l’IRIC en 1991, dans le but d’avoir son reclassement dans la fonction publique Nigérienne, reclassement conditionné par une formation dans un institut des Relations Internationales.
Pendant une heure, c’était l’occasion pour lui, 32 ans après, de revoir les sites qui ont marqué sa jeunesse et revivre les moments forts passés à l’IRIC, à
cette époque où le continent africain avait encore des pays qui étaient colonisés.
Jeune militant, il encourageait des mouvements de libération, soutenait et mobilisait des fonds pour que les pays qui étaient sous la colonisation, puissent accéder à la souveraineté internationale. C’est d’ailleurs ce qui a motivé ses travaux de fin de formation retrouvés à la Bibliothèque de l’IRIC, sur le thème : « L’Organisation de l’Unité Africaine et la libération de l’Afrique : cas de la Namibie », sous la direction du Pr. Jean-Emmanuel PONDI.
De la Bibliothèque à son lieu de résidence surnommée Bastos, en passant par les salles de cours et le Restaurant, le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU et Chef du Bureau Régional des Nations Unies, était très nostalgique et se rappelait nettement des hauts et des bas en tant qu’étudiant, des cours qui n’avaient pas été bien assimilés, des enseignants qui ont marqué son parcours notamment le Pr. Laurent ZANG de regretté mémoire, le Pr. Jean-Emmanuel PONDI et bien d’autres.
Pour finir, il a partagé son expérience dans certaines salles de cours avec les étudiants et n’a pas manqué de prodiguer quelques conseils : « vous êtes dans un creuset de la diplomatie africaine, vous devez être fiers d’être ici et vous dire que c’est le début d’un long chemin, un chemin prometteur. Travaillez, l’Afrique a besoin de vous, la jeunesse doit occuper sa place, car elle est un potentiel de développement ».
